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Dans un souci de ralentir le réchauffement climatique, le Canada s’est engagé à atteindre la carboneutralité d’ici 2050. Mais qu’est-ce que la carboneutralité? Une élimination totale du carbone? Pas exactement. C’est un concept qui vise une réduction massive des émissions de gaz à effet de serre (GES), sans les éliminer totalement. Et contrairement à ce que son nom peut laisser croire, on ne s’attaque pas uniquement aux émissions de dioxyde de carbone (CO2), mais bien à tous les gaz à effets de serre comme le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), deux gaz émis entre autres par la pratique de l’agriculture.
Réduction et absorption
Un Québécois génère en moyenne 8,4 tonnes de gaz carbonique par année (Statistique Québec, 2018). Pour parvenir à la carboneutralité, il faut diminuer les activités humaines qui génèrent ces gaz et compter sur les sols, les arbres et les cours d’eau pour absorber les résidus. Tout est une question de mathématiques : si je cueille cinq pommes et que je mange cinq pommes, combien de pommes me reste-t-il? Zéro. (5 – 5 = 0) C’est ça, la carboneutralité! Toutefois, l’atteinte du zéro absolu est quasi utopique dans un monde où il faut nourrir huit milliards de bouches et où la technologie fait partie intégrante de notre mode de vie. Eh oui, produire des téléphones intelligents et stocker des photos de chats sur l’infonuagique émet des GES! Pour atteindre la carboneutralité d’ici 2050, il faudra donc se serrer les coudes.
Des fermes consciencieuses
Les agriculteurs sont les premiers à subir les conséquences des changements climatiques. C’est pourquoi ils font tout en leur possible pour tendre vers la carboneutralité. Le recours aux cultures de couverture pour protéger les sols, la plantation d’arbres pour améliorer l’absorption du carbone, l’assainissement des cours d’eau en bordure des terres et le respect des bandes riveraines sont autant de solutions mises de l’avant pour réduire la production de GES générés par l’agriculture. Du côté des fermes laitières, une attention particulière est portée à l’amélioration de la gestion de l’alimentation des vaches et de leur fumier pour diminuer les émanations de méthane.
Un travail d’équipe
La carboneutralité est un beau concept sur papier, mais elle est très difficile à réaliser. Cela étant dit, difficile n’est pas synonyme d’impossible, et c’est en posant de petits gestes au quotidien que nous parviendrons à réduire significativement notre empreinte carbone collective.