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Accroître l’efficacité des engrais et développer de nouveaux produits et pratiques pour une agriculture plus durable, telle est la mission que s’est donnée l’Efficient Fertilizer Consortium (EFC), une organisation mondiale dont le Canada est l’un des membres fondateurs.
« Faire partie de ce groupe de recherche nous permettra d’influencer l’orientation des projets de recherche pour nous assurer qu’ils s’appliquent à la réalité canadienne », explique Anne-Marie Chapman, représentante du Canada auprès de l’EFC.
« Le Canada étant un grand pays où les conditions climatiques et les types de sol varient, c’était d’autant plus pertinent pour nous de contribuer à la création de ce consortium puisqu’il mènera des essais sur le terrain sous différentes conditions pour évaluer l’efficacité des engrais », ajoute celle qui est aussi directrice de la recherche à Agriculture et Agroalimentaire Canada (AAC). L’EFC est une initiative de la Foundation for Food & Agriculture Research. En plus du Canada, ce partenariat public-privé international regroupe 11 autres membres fondateurs, y compris les États-Unis et le Bureau des affaires étrangères, du Commonwealth et du développement du Royaume-Uni.
« D’autres pays pourraient éventuellement rejoindre le groupe », précise Anne-Marie Chapman, qui a participé à la première rencontre des membres fondateurs qui s’est déroulée à Washington en janvier. « On a aussi des rencontres virtuelles une fois par mois », ajoute-t-elle.
Cette collaboration internationale vise non seulement à promouvoir la sécurité alimentaire mondiale, mais aussi à fournir aux agriculteurs canadiens les outils nécessaires pour prendre des décisions avantageuses tant pour leur rentabilité que pour l’environnement. L’EFC se concentre sur la production de données probantes concernant l’efficacité des engrais, leur capacité à soutenir une agriculture vivrière saine, et leur potentiel à réduire les émissions de gaz à effet de serre et autres impacts écologiques.
En adhérant à l’EFC, le Canada s’est engagé à investir 1,3 M$ sur quatre ans dans la recherche. Rappelons que le gouvernement canadien s’est fixé comme objectif de réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre issues de l’utilisation d’engrais d’ici 2030, comparativement aux niveaux de 2020.