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Un an après avoir interpellé André Lamontagne sur la question du salaire à verser aux travailleurs étrangers temporaires (TET) agricoles, qui, selon elle, devrait tenir compte de tous les services que cette main-d’œuvre reçoit, par souci d’équité envers les travailleurs locaux, Annie-Claude Bélisle, relève à la Ferme A. Bélisle et Fils, dans les Laurentides, s’est de nouveau adressée au ministre de l’Agriculture, le 19 février, lors l’assemblée générale annuelle de l’APFFQ. Elle a souligné avoir été « surprise » et « ébranlée » par la décision récente du ministère de l’Immigration d’augmenter à 16,02 $ l’heure, au 1er mai, la rémunération plancher à verser aux TET agricoles. Le montant maximum de 30 $ par semaine que les employeurs sont autorisés à prélever des paies des travailleurs guatémaltèques pour le logement n’a, en revanche, jamais été indexé, a-t-elle plaidé, ce qui lui semble incohérent. « Pouvez-vous faire en sorte que votre gouvernement reconnaisse la valeur pécuniaire associée aux services d’encadrement? » a demandé la productrice, insistant, comme son confrère Guy Pouliot, sur l’importance de sensibiliser les différents ministères à la réalité agricole.
Le ministre Lamontagne a reconnu la « légitimité » et le « bien-fondé » de la demande.
Par voie de résolution, l’assemblée a demandé au ministère de l’Agriculture d’intervenir auprès de celui de l’Immigration pour que la rémunération à verser aux TET agricoles, au 1er mai, plutôt que d’augmenter à 16,02 $ l’heure, soit « harmonisée » au taux du salaire minimum au Québec, qui s’élèvera à 15,75 $ l’heure.