Je ne viens pas du milieu agricole. En décembre, j’ai quitté les sciences humaines au cégep de l’Abitibi-Témiscamingue alors qu’il ne me restait qu’une session et je me suis dirigé sur le marché du travail. À ce moment, bien que je fusse si près d’un diplôme, j’avais compris que l’agriculture allait être ma voie pour les années à venir.

La technique de gestion et technologies d’entreprise agricole (GTEA) était alors le meilleur chemin à suivre. J’ai eu la chance de participer au Forum étudiant en janvier 2023 et de gagner le prix reconnaissance au sein de l’opposition officielle en tant que porte-parole de l’agriculture, des pêcheries et de l’alimentation, rôle qui m’a fait connaître les enjeux importants du monde agricole au Québec et qui m’a motivé à avoir une participation syndicale.

Ce qui m’a poussé à étudier dans ce domaine est le désir de participer à une agriculture écologique et de proximité qui promeut les circuits courts, l’autonomie alimentaire du Québec et la résilience alimentaire pour tous. De plus, j’ai appris à aimer le travail physique et le contact avec la terre lors d’étés où j’ai planté des arbres.

J’ai de nombreuses idées plausibles telles qu’aménager des toits verts, faire de la formation, me lancer dans la production maraîchère, acéricole ou artisanale (table champêtre). La technique de gestion et technologies d’entreprise agricole est essentielle afin de me donner les connaissances requises autant en agriculture qu’en gestion et lancement d’entreprise. Elle offre d’aller faire un stage à l’étranger en Belgique ou en France, occasion que je vais tenter d’exaucer au mieux! 

Le cours me permet aussi d’explorer tous les types d’agricultures existantes avec des visites et de l’étude qui touche à tout pour m’ouvrir le plus de portes possible. La dernière année de la technique comprend la création d’un plan d’affaires concret qui peut être présenté à des investisseurs.  

En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec