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Les producteurs de dindon du Québec, tout comme leurs homologues du reste du pays, devront composer avec une réduction de leur production pour l’année 2024-2025. En effet, les Éleveurs de dindon du Canada ont diminué l’allocation canadienne de deux millions de kilogrammes (Mkg) pour s’ajuster à la demande des consommateurs, en baisse dans certaines provinces, et particulièrement au Québec. La production canadienne est donc passée de 141 Mkg à 139,5 Mkg. L’organisation explique d’ailleurs cette baisse par des défis de commercialisation, mais également par les importations de dindons, dont celles en provenance du Chili, qui grugent l’allocation domestique.
La grippe aviaire a aussi compliqué la donne pour les provinces où les élevages ont été plus fortement frappés, soit la Colombie-Britannique, l’Alberta et le Québec. Celles-ci ne sont pas parvenues à produire la totalité de la production qui leur était allouée, et, conséquemment, les Éleveurs de dindon du Canada rapportent « une perte nette de 4 Mkg de dindon lourd survenue en quelques semaines seulement ».
D’ailleurs, même avec cette diminution, les Éleveurs de volaille du Québec (ÉVQ) indiquent qu’il reste difficile pour les producteurs de la province de produire leur allocation, et ce, pour toutes sortes de raisons de logistique lorsqu’un cas de grippe aviaire survient, et qu’il est souvent compliqué de replacer la production de dindon perdue dans d’autres bâtiments et dans les abattoirs, précise Marie-Ève Tremblay, directrice générale des ÉVQ.
Pour le Québec, qui produit 22,3 % de l’allocation canadienne, cette diminution de production de 2 Mkg par année à l’échelle du pays représente une baisse d’environ 450 000 kg. « Ça représente en moyenne 400 dindes de moins par année par élevage », illustre Mme Tremblay.