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Acheter, consommer, jeter : tel est le cycle de la consommation que nous répétons à l’infini. Ce type d’économie est dit linéaire, car presque tout ce que nous consommons termine sa vie dans un dépotoir sans être réutilisé. Ces biens prennent des centaines, voire des milliers d’années à se décomposer et polluent l’air, la terre et l’eau. Dans un contexte de crise climatique, ce modèle économique est difficilement viable; il est temps de réutiliser, de réparer, de reconditionner et de recycler le plus possible. C’est ce qu’on appelle l’économie circulaire.
Un concept vieux comme le monde
Contrairement à nous, nos ancêtres gaspillaient peu. Ils n’avaient pas les moyens de jeter une paire de chaussures usées ou un manteau troué : ils les réparaient. Le gaspillage alimentaire n’avait pas sa place non plus dans un monde où les denrées étaient limitées.
Cette habitude s’est peu à peu perdue avec l’avènement de l’industrialisation et la hausse du niveau de vie des gens. Il n’était plus question d’endurer ses vieux habits alors que l’argent pour en acheter de nouveaux était disponible! L’économie basée sur la consommation s’est développée et tous ont adopté le mode de vie qu’est le nôtre. L’humanité s’est mise à consommer de plus en plus jusqu’à ce que les sites d’enfouissement débordent. La solution pour se sortir de ce cercle vicieux? S’inspirer de nos ancêtres en réduisant le gaspillage alimentaire, en réparant et en réutilisant nos biens matériels.
Vers une agriculture plus propre
La migration vers l’économie circulaire s’opère actuellement dans divers secteurs, dont l’agriculture. Plusieurs options s’offrent aux agriculteurs désireux de se conformer à ce modèle économique.
Le glanage, qui consiste à permettre aux gens de ramasser gratuitement les légumes restés au sol après les récoltes, aide à éliminer les pertes. La récupération des résidus alimentaires d’usines de croustilles ou de biscuits pour la fabrication de nourriture pour le bétail est une solution anti-gaspillage adoptée dans le secteur de la transformation. Les plastiques agricoles qui ne peuvent pas être recyclés trouvent quant à eux une seconde vie grâce à AgriRÉCUP, un organisme qui récupère les bidons de pesticides, les sacs de semences et autres déchets pour les transformer notamment en drains.
Comme tu peux le constater, le monde de l’agriculture ne manque pas de volonté et d’idées pour prendre le virage de l’économie circulaire!