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Dans son bilan de l’année 2023, le directeur général de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Charles-Félix Ross, a souligné que si la météo et la conjoncture économique ont été difficiles pour le milieu agricole, il y a toutefois des nouvelles positives, dont une bonne récolte en gains politiques pour 2023.
Il a notamment désigné l’adoption du projet de loi C-282, qui protégera le système de la gestion de l’offre, ainsi que le changement des règles fiscales permettant à un agriculteur de vendre des actions de sa ferme aux membres de sa famille sans que cela soit considéré comme un dividende imposable. Il a aussi mentionné l’importance pour l’UPA d’avoir fait repousser pour quatre ans la réglementation provinciale qui devait encadrer l’agriculture en zone littorale.
Augmentation du nombre de fermes
L’économiste a également souligné de bonnes nouvelles pour le secteur. « Pour une première fois depuis 40 ans, on augmente le nombre de fermes au Québec », a affirmé Charles-Félix Ross, indiquant qu’entre 2016 et 2021, le nombre d’entreprises agricoles a augmenté de 1,6 % au Québec comparativement à -1,9 % au Canada.
L’agriculture québécoise affiche aussi une forte résilience, a-t-il spécifié, puisque selon les chiffres de juillet dernier, la variation du produit intérieur brut (PIB) pour le secteur de l’agriculture et de la foresterie est plus élevée que l’ensemble des industries du Québec.
L’incompréhension d’un producteur de porcs
Après le bilan positif de M. Ross, un producteur de porcs venu de Charlevoix, Mathieu Pilote, a pris le micro pour exprimer son incompréhension. « Une chose qui me frappe dans la présentation, dans votre résumé, c’est que malgré toutes les sorties qu’on a faites dans Charlevoix, malgré nos demandes répétées à l’Union, malgré tous nos cris à l‘aide et nos sorties dans les médias, il n’y a pas eu un mot sur le soutien aux producteurs de porcs et sur le soutien des revenus dans les régions périphériques. Pas un mot! Le porc, c’est la 2e production en importance au Québec. On vit la pire crise des 40 dernières années, encore une fois, pas un mot dans le résumé. […] J’aimerais comprendre pourquoi. »
Charles-Félix Ross ne l’a pas contredit, soulignant toutefois que le président de l’UPA, Martin Caron, profiterait de son discours pour aborder la situation qui prévaut dans le porc.
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