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Originaire du Japon, le daïkon, qu’on nomme aussi radis blanc, est un légume utilisé dans la cuisine asiatique. Bien qu’il soit délicat à cultiver, on le retrouve chez quelques producteurs québécois. Le Centre maraîcher Eugène Guinois Jr, de Sainte-Clotilde en Montérégie, a relevé le défi et s’est lancé dans la culture de ce légume exotique.
Ressemblant à un long radis allongé, le daïkon est un légume racine dont la couleur varie du blanc au rose. Il peut parfois être vert, avec l’intérieur rose, une variété nommée « melon d’eau ». Son goût peut ressembler à celui du navet ou du radis, en moins piquant. Il est consommé cuit dans des ragoûts ou des currys, mais le plus souvent cru ou mariné.
Semé en pleine terre au printemps, le daïkon met une cinquantaine de jours pour arriver à maturité. On peut donc le récolter plus d’une fois dans l’année. « On n’en cultive pas beaucoup, car la demande n’est pas très forte. C’est vraiment un légume méconnu, qu’on écoule principalement dans les épiceries ou les restaurants asiatiques. Environ 70 % de notre production part pour New York, où il y a beaucoup d’Asiatiques », explique Danick Primeau, directeur des opérations au Centre maraîcher Eugène Guinois Jr.
Certains défis attendent les producteurs qui cultivent le daïkon au Québec. « Le daïkon n’est pas une culture facile. On a des problèmes avec une mouche qui pond ses œufs sur le daïkon et en mange la racine. Ça fait des légumes piqués qu’on ne peut pas vendre, alors il y a beaucoup de pertes », raconte Danick Primeau.