Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Pour Denis Paquet, qui s’implique dans son syndicat local de Lotbinière-Nord depuis près de 40 ans, la défense du territoire agricole et des droits des producteurs est aussi une affaire d’implication dans la communauté, en assistant par exemple aux conseils municipaux et en siégeant dans des comités de la MRC afin d’être au courant de dossiers en cours.
À de nombreuses occasions, il a ainsi été appelé à apaiser les tensions après des plaintes citoyennes pour des problèmes comme « des mauvaises odeurs ou de la poussière en provenance du secteur agricole ».
Celui qui est aujourd’hui président de son syndicat local de l’UPA a été recruté à l’âge de 22 ans pour raviver le comité relève de son organisation. « Étant dans la relève, on siège au CA du syndicat local. Par la suite, on est appelé à devenir administrateur quand des sièges se libèrent. Quand on met le doigt dans l’engrenage, on suit pour longtemps », constate-t-il.
L’enjeu du temps est, selon lui, le plus grand frein au recrutement de la relève agricole au sein des syndicats locaux. Pour sa part, le temps ne sera plus un problème. Il vient de transférer sa ferme laitière et de grandes cultures à sa fille, mais en est resté mandataire pour poursuivre son implication syndicale.