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Si nous le demandions à La Financière agricole du Québec, elle dirait qu’une relève est une personne âgée de 18 ans ou plus, qui n’a pas atteint l’âge de 40 ans, qui a une formation reconnue et qui détient au moins 20 % des parts de l’entreprise, ou encore une personne qui possède au moins une année d’expérience pertinente en agriculture et qui a un projet de démarrage ou d’établissement d’une entreprise présentant des perspectives de rentabilité.
Mais en réalité, être relève, c’est bien plus que cela. C’est d’effectuer diverses tâches à la ferme dès un très jeune âge, c’est de troquer des samedis matin de grasse matinée pour aller faire le train ou travailler à la ferme. C’est de sacrifier une partie des vacances d’été pour faire les foins. C’est de ne pas compter les heures lorsqu’on travaille, et de ne pas en avoir envie non plus. C’est de concilier le travail et la famille avec souvent plus d’une génération dans le portrait, chose qui n’est pas toujours évidente.
Mais être relève, c’est plus que tout cela encore, c’est d’être passionné du monde agricole.
Mon frère et moi formons la quatrième génération de la ferme familiale. Cette entreprise est une ferme de grandes cultures certifiée biologique. Nous y cultivons des céréales, du maïs et du soya sur 90 hectares.
Après ces quelques années de travail à l’extérieur, j’ai pris la décision de travailler à temps plein en tant qu’agriculteur. Étant donné la taille moyenne de notre entreprise familiale, j’ai eu l’occasion de me joindre en tant que partenaire dans une autre entreprise de grandes cultures biologiques, afin de pouvoir gagner ma vie comme producteur. Cette entreprise n’avait pas de relève, j’étais donc un candidat idéal pour me joindre à eux, en tant que relève non apparentée.
Ce que j’apprécie le plus d’être agriculteur, c’est de relever des nouveaux défis au quotidien, tels que gérer les imprévus liés au bris ou à la météo changeante, de rester à l’affût des changements technologiques et de l’innovation en agriculture.
En terminant, je souhaite à toutes les relèves agricoles de continuer d’être passionnées par l’agriculture et d’avoir des occasions de s’établir dans leur entreprise familiale, ou bien dans une autre, afin de vivre de leur passion comme je vis de la mienne.
En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec