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Depuis mon tout jeune âge, je baigne dans l’agriculture. Ayant grandi dans une ferme laitière, j’ai toujours été certaine que je voulais prendre la relève de mon père. Malgré son âge, mon père est toujours en quête de projets et son entreprise est toujours en croissance. La ferme laitière possède 142 kg de quota avec 2 robots de traite, 220 têtes de race Jersey et 1 500 acres en cultures.
Il y a un an, mon père m’a dit qu’une écurie du secteur, lui achetant son foin, était à vendre. Sur le coup, ma réponse a été que ça ne m’intéressait pas du tout. Je ne connaissais rien des chevaux et l’histoire est restée comme ça.
Deux mois plus tard, l’écurie était toujours sur le marché et il m’en a reparlé. Ça avait mijoté dans ma tête et j’étais de plus en plus intéressée. Nous signions donc une promesse d’achat avec la propriétaire peu après. Après un an, me voilà ainsi propriétaire à 33 % de l’écurie, très réputée dans la région. Je suis maintenant une passionnée des chevaux et de la course de baril. Jamais je n’aurais cru, en l’espace de 365 jours, avoir non pas un cheval, non pas plusieurs chevaux, mais un centre équestre!
Aujourd’hui, je travaille chez Nutrinor comme experte-conseil ruminants et j’adore mon travail à l’écurie et à la ferme laitière. Dans quelques mois, j’aurai d’ailleurs quelques parts dans la ferme laitière. Quoiqu’il ne faille pas dire jamais, je n’aurais jamais pensé avoir un centre équestre.
En terminant l’école, j’étais certaine que je ferais ma vie à la ferme laitière familiale, mais l’avenir peut nous surprendre. Je compte bien retourner à la ferme un jour, mais il est toujours bon de voir autre chose et d’ajouter quelques cordes à son arc. D’ici ce jour, il est temps de vivre le plus d’expériences de travail possible!
En collaboration avec la Fédération de la relève agricole du Québec