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Les acériculteurs qui exploitent des érables en terres publiques paient des frais de location annuels au gouvernement du Québec. Or, les Producteurs et productrices acéricoles de l’Estrie (PPAEstrie) veulent que leurs redevances d’environ 1 M$ par année ne soient pas dirigées vers le ministère des Finances du Québec, mais plutôt vers la collectivité, plus spécifiquement vers des organismes locaux à but non lucratif œuvrant pour la nature, la faune, l’ornithologie, la randonnée, la chasse et la pêche ou pour le financement des ZEC (zone d’exploitation contrôlée). « Idéalement, on aurait une partie de nos redevances pour faire de la voirie fine [amélioration des chemins en terres publiques], mais tant qu’à ne rien ravoir des redevances, aussi bien redonner au suivant, à la collectivité. Ça nous permettrait d’aider du monde proche et d’avoir une bonne image », dit Jonathan Blais, président des PPAEstrie. Ce dernier donne l’exemple de la ZEC Louise-Gosford, qui manquerait de financement. Selon lui, le fait de redistribuer une portion des redevances des érablières situées dans la ZEC à la ZEC permettrait d’en améliorer le développement.