Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Avec la réduction progressive des activités d’abattage à l’usine Olymel de Vallée-Jonction et sa fermeture complète prévue à la mi-décembre, c’est tout un branle-bas de combat qui s’est enclenché du côté des transporteurs de Chaudière-Appalaches. Ceux-ci ont dû réajuster tant leur flotte de camions que leur logistique de transport pour réacheminer les porcs produits dans cette région vers les abattoirs d’Olymel de Saint-Esprit, dans Lanaudière, ou de Yamachiche, en Mauricie.
Pour s’adapter à ce changement, il a fait passer sa flotte de camions de quatre à sept pour transporter, en fin de compte, le même nombre de porcs, et peut-être même moins, craint-il, car il pourrait ne plus être en mesure de faire autant de transport de porcelets qu’avant.
La distance entre les sites de production et les abattoirs impose également de rentabiliser chaque trajet. « Ça n’a aucun bon sens le nombre de téléphones qu’il faut faire pour remplir les vans. Ça nous prendrait peut-être un système informatisé pour gérer tout ça. Car, parfois, un gros client peut remplir deux vans complètes, mais il peut lui rester 75 cochons. Avant, on prenait un plus petit camion pour les amener à Vallée-Jonction, mais là, ce ne serait plus rentable. Il faut trouver les producteurs qui ont les bonnes quantités et les bonnes catégories de porcs pour combler l’espace, parce qu’on ne peut pas non plus mélanger des porcs ordinaires avec des porcs BEA [une gamme de produits d’Olymel qui met l’accent sur le bien-être animal], spécifie-t-il. C’est tout un casse-tête! »
Malgré tout, il estime qu’il y a suffisamment de camions dans la province pour transporter les porcs, alors que les transporteurs d’autres régions viennent parfois leur donner un coup de main en cette période de transition. « On est dans un rush, mais ça va finir par se replacer », croit M. Nadeau.