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Selon Sylvain Terrault, président de Gen V, les serriculteurs ontariens fournissent 65 % de la production canadienne et exportent plus de 80 % de leur production. Les serriculteurs québécois pourraient-ils s’en inspirer? Selon André Mousseau, président des Producteurs en serre du Québec, l’avenue est intéressante. « Si on veut continuer à se développer, il faut aussi être capables d’exporter », croit-il. Même son de cloche pour Jacques Thériault, de Climax Conseils. « Les Savoura, Gen V et Demers sont de calibre mondial et pourraient se permettre d’exporter », estime-t-il.
Sylvain Terrault émet toutefois des doutes quant à la possibilité d’être compétitifs.
Et Savoura n’est pas non plus emballée par l’idée. « J’exporte aux États-Unis par dépit, quand il faut écouler la production bio, explique la présidente, Peggy Clermont. Mon marché favori est le Québec, pour des raisons de valeurs. On veut nourrir les Québécois. »
En fait, la capacité d’exportation des Ontariens n’est pas tant une source d’inspiration que de crainte pour Sylvain Terrault. « Il faut surveiller la possibilité de dumping. Si un producteur de là appelle une épicerie pour dire : j’ai des tomates à 5 $ la caisse au lieu de 12, c’est difficile pour un producteur d’ici », fait-il remarquer.