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L’Agence canadienne d’inspection des Aliments (ACIA) vient de publier les normes nationales du Programme canadien de compartimentation de la peste porcine africaine (PPA). Ce programme sert à encadrer la création de sous-populations (appelées « compartiments ») de porcs à l’intérieur de zones d’élevages porcins plus larges. Ces « compartiments », qui seront créés par les entreprises participantes, seront soumis à des règles de biosécurité plus strictes que les règles communes et à des protocoles de surveillance et de traçabilité serrés, conformément aux lignes directrices internationales reconnues par l’Organisation mondiale de la santé animale. Cette approche permet, en cas d’éclosion de cette maladie dans la population porcine du pays, de poursuivre l’exportation de produits même s’ils proviennent d’une zone infectée. La participation des entreprises est volontaire, mais celles qui souhaitent le faire doivent répondre aux exigences des normes nationales pour les compartiments qu’elles créeront et obtenir une certification de l’ACIA et du pays importateurs de porc avant l’apparition d’un foyer de peste porcine africaine. « Le Programme canadien de compartimentation de la PPA offre un outil robuste pour gérer les risques liés à la PPA, garantissant ainsi notre succès continu sur le marché mondial », a commenté René Roy, président du Conseil canadien du porc, dans un communiqué de l’ACIA. Rappelons que le Canada a déjà des accords de zonage acceptés par les États-Unis, l’Union européenne, Singapour, Hong Kong et le Vietnam pour permettre le commerce sécuritaire du porc et de ses produits en cas d’épidémie.