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Chaque livre de canneberges représente 0,50 $ en retombées économiques pour le Québec.
C’est du moins ce qui ressort d’une étude sur les impacts économiques de cette industrie commandée par l’Association des producteurs de canneberges du Québec (APCQ) et publiée le 12 juin.
Les producteurs et transformateurs de ce petit fruit ont investi 126 M$ entre 2007 et 2011. « Ces investissements ont généré 88 M$ de retombées économiques pour la même période », a expliqué le président de l’APCQ, Louis-Michel Larocque. S’ajoute à ce nombre des retombées de 60 M$ liées aux dépenses d’exploitation de l’industrie.
Selon l’étude, les développements tout autant que l’exploitation des entreprises actives dans le secteur de la canneberge donnent lieu à des impacts économiques importants. L’industrie génère annuellement 1200 emplois directs et indirects à temps plein. Les analyses de l’étude montrent que le développement de commerces locaux voués à fournir les équipements et la machinerie est aussi un exemple concret de ces impacts.
Chaque année, 14 M$ provenant de ce secteur agricole viennent garnir les coffres de l’État. Les investissements de 2006 à 2011 ont, à eux seuls, généré 17 M$ en revenus pour les deux ordres de gouvernement. « Pour chaque acre de canneberges en production, le gouvernement provincial reçoit 1840 $ et le gouvernement fédéral, 600 $ », illustre Louis-Michel Larocque.
Le vent dans les voiles
La production de canneberges a connu un essor important au cours des cinq dernières années, passant de 64 millions de livres en 2006 à plus de 119 millions en 2011. Les superficies de production ont également presque doublé. « Le nombre de cannebergières est ainsi passé de 46 à 75 établissements répartis dans six régions du Québec », a précisé la directrice générale de l’APCQ, Monique Thomas.
Les acteurs du milieu tentent désormais de percer de nouveaux marchés à l’échelle nationale et internationale. Le Québec se classe d’ailleurs au premier rang mondial pour sa canneberge biologique. Il est aussi au troisième rang mondial sur le plan du volume de sa production, derrière les États du Wisconsin et du Massachusetts.