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Le manufacturier d’équipements agricoles québécois Valmétal, de Saint-Germain-de-Grantham, est à compléter la construction d’un nouveau bâtiment, un prolongement de l’usine existante, représentant un investissement de l’ordre de trois millions de dollars. L’entreprise familiale se spécialise dans la fabrication et la commercialisation d’équipements destinés à l’alimentation des troupeaux laitiers et des bovins d’élevage. La reconfiguration de la chaîne de production, permettant d’accommoder des équipements de grande taille, transformera l’entreprise, qui en a profité pour faire l’acquisition de machines de production de haute technologie.
L’agrandissement représente une superficie de plus de 40 000 pieds carrés. La première pelletée de terre a eu lieu en avril dernier, et le transfert des machines-outils devrait commencer ce mois-ci. Une des particularités de ce nouvel édifice, visible de l’autoroute Jean-Lesage, est l’installation, sur le flanc ouest, d’un mur solaire. Cette technologie permet de chauffer l’air froid de l’extérieur avant de le tirer vers l’intérieur. « Nous considérions que l’occasion se prêtait bien pour poser un geste environnemental », témoigne David Vallières, vice-président vente et marketing de l’entreprise.
En plus de permettre l’assemblage de machines plus grosses, notamment les nouveaux mélangeurs verticaux, l’ajout de ce bâtiment aura pour effet de quadrupler l’espace réservé au département de la recherche et du développement, signe que l’entreprise poursuit son engagement dans l’innovation.
Selon M. Vallières, environ 45 % du chiffre d’affaires de l’entreprise est réalisé aux États-Unis, où Valmétal compte d’ailleurs un entrepôt. Les producteurs et éleveurs québécois achètent pour leur part, 35 % de ces équipements. Le reste est réparti sur le marché canadien et, pour une fraction, sur les marchés européens et asiatiques.
« Nous épousons une stratégie de diversification de nos marchés, a expliqué David Vallières en entrevue téléphonique. Notre base demeurera le Québec, comme traditionnellement. Cependant, nous voulons réduire notre dépendance envers la demande américaine en jetant des ponts vers l’Europe et l’Asie. » De plus, l’entreprise reste à l’affût d’opportunités d’affaires, puisqu’au cours des dix dernières années, elle a complété l’acquisition de 14 entreprises œuvrant dans le créneau de l’alimentation des bovins.
Toujours selon M. Vallières, l’investissement de cet été représente un geste de confiance en l’avenir. « Certes, le nombre des fermes diminue, mais celles qui persistent sont de plus grandes dimensions. Notre stratégie est donc de faire évoluer notre catalogue en ajoutant de nouveaux équipements. » À ce sujet, M. Vallières, tout en faisant preuve de retenue, nous indique que l’entreprise annoncera sous peu d’importants ajouts à sa liste d’équipements.
Présentement, un peu plus de cent personnes travaillent dans cette usine. À ce nombre s’ajoutera une douzaine de nouveaux employés après l’achèvement des travaux.