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Tartes, potages, purées, farce à raviolis, gâteaux, biscuits; la citrouille est un fruit polyvalent qui se consomme autant salé que sucré et qui plaît à la plupart des palais. Certains en raffolent au point d’en mettre dans leur café (peut-être as-tu entendu parler du fameux latte à la citrouille?). Par son poids qui peut atteindre plusieurs kilogrammes, la citrouille peut nourrir plusieurs bouches à la fois et se conserve facilement tout l’hiver. Il n’y a pas à dire, cette énorme courge orangée, qui sert également de décoration automnale extérieure comme intérieure, occupe une place spéciale dans le cœur des petits et
des grands.
Un produit bien de chez nous
La citrouille fait partie de la famille des cucurbitacées, qui réunit les concombres et les melons. Son nom est dérivé du latin citreum, qui signifie citron, en raison de sa couleur éclatante qui rappelle les agrumes. Originaire d’Amérique et consommée par les différents peuples des Premières Nations de notre vaste continent, cette courge bien-aimée a été découverte par les premiers explorateurs européens au début du 16e siècle. L’Espagnol Alvar Nuñez Cabeza de Vaca en a fait la découverte en Floride en 1528, alors que Jacques Cartier l’a aperçue pour la première fois sur le territoire du Québec en 1535. Charmés par son unicité, tous deux en ont rapporté des graines dans leur pays d’origine pour en faire
la culture.
Une tradition importée d’Europe
Impossible de parler de citrouilles sans parler de l’Halloween! Cette fête païenne importée en Amérique par les immigrants irlandais de la moitié du 19e siècle ne serait pas la même sans ces citrouilles décorées que nous déposons devant nos portes le soir du 31 octobre afin d’inviter les enfants du quartier à ramasser quelques bonbons.
C’est en Europe qu’est née cette tradition, et comme la citrouille n’y poussait pas encore, les Irlandais, les Écossais et les Anglais qui célébraient cette fête sculptaient des navets. Ce n’est qu’une fois arrivés en Amérique qu’ils ont découvert notre courge et qu’ils ont compris qu’elle était bien plus jolie et bien plus facile à sculpter qu’un navet. C’est donc dire que nous l’avons échappé belle, car sans la citrouille, nous aurions aujourd’hui droit à de la délicieuse tarte… au navet!