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À première vue, la camerise nous intrigue, et pourtant, elle est vite adoptée! Ce petit fruit qui ressemble à un gros bleuet allongé possède un goût légèrement acidulé, quelque part entre le bleuet et la fraise. Il est bon fraîchement cueilli, autant que cuisiné.
Originaire des pays du nord de l’Europe et de l’Asie, la camerise est cultivée au Québec depuis une quinzaine d’années. En visitant la Ferme Manicouagan, de Pointe-Lebel sur la Côte-Nord, on constate à quel point elle se plaît dans ce climat nordique. Dans leurs immenses champs, en plein cœur de la forêt boréale, les 55 000 camérisiers croulent sous le poids des fruits.
« On a six cultivars différents ici. Certains plus sucrés, d’autres, plus “surettes”, certains plus hâtifs que d’autres. La pelure est très mince. Il faut être très délicat lors de la cueillette, car elle s’abîme facilement », dit Donald Bérubé, copropriétaire de la Ferme Manicouagan.
Comme plusieurs petits fruits, la camerise est riche en vitamines et en antioxydants. « On peut dégeler deux ou trois cuillerées de camerises congelées, le matin, et mettre ça dans notre yogourt ou nos céréales, et c’est suffisant comme dose de vitamines pour la journée », dit M. Bérubé.
La Ferme Manicouagan vend ses camerises congelées et les transforme en confitures, en tartes et en mousses aux fruits. Elles entrent même dans une recette de sauce barbecue camerise et bourbon. Malgré qu’on entende beaucoup parler de ce petit fruit, plusieurs personnes ne l’ont pas encore goûté. Parions qu’elles oseront bientôt passer à l’acte!