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Des solutions ont été mises sur la table des discussions entre les Éleveurs de porcs du Québec et La Financière agricole du Québec (FADQ) pour réduire la hausse des primes d’assurance stabilisation du revenu agricole (ASRA) pour les éleveurs de porcs dans les prochaines années.
« Est-ce qu’on peut bénéficier d’un taux d’intérêt à rabais? Est-ce qu’on peut avoir des conditions intéressantes pour cristalliser une partie des déboursés des deux dernières années et les amortir sur une période un peu plus longue que les cinq ans qui sont prescrits dans la réglementation? La réponse est que c’est possible. Ça s’est déjà fait en 2010, quand une partie de la dette […] a été cristallisée et amortie sur 15 ans », a dévoilé Benoit Désilets, directeur des affaires économiques aux Éleveurs de porcs, lors d’une rencontre d’information en ligne destinée aux producteurs porcins, le 7 septembre. M. Désilets s’est toutefois montré moins optimiste sur la possibilité que cette dette soit annulée par la Financière, comme le demandait l’un des participants.
De son côté, le président des Éleveurs de porcs du Québec, Louis-Philippe Roy, a dit comprendre l’inquiétude des producteurs à cet égard. « On le sait que ça va être difficile avec le nouveau modèle de coûts de production. On va tous le vivre chacun chez soi, mais on a même embauché une ressource qui travaille avec nous pour réfléchir et penser à de nouvelles façons », a-t-il ajouté. Une rencontre avec la haute direction de la FADQ était d’ailleurs prévue au courant de la journée sur cet enjeu, a-t-il dévoilé.
Rappelons que le programme ASRA a entre autres servi à compenser les éleveurs de porcs pour le rabais de 40 $ par 100 kg qu’ils ont été forcés de consentir à leurs acheteurs afin d’aider ceux-ci à traverser la crise des deux dernières années. Une situation dénoncée par plusieurs éleveurs de porcs, qui assument le tiers du budget de ce programme par l’entremise de la prime qu’ils versent pour y adhérer. Cette prime est rajustée annuellement en fonction de l’aide réclamé par le secteur dans les années précédentes. La FADQ finance, de son côté, les deux tiers du programme.