Actualités 28 août 2014

Des producteurs ont besoin d’aide…

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Les producteurs agricoles dont les récoltes ont été détruites par la microrafale qui a déferlé sur les Jardins-de-Napierville espèrent bénéficier d’un programme d’aide spécifique.

Le ministère de l’Agriculture du Québec se montre cependant prudent et attend de dresser le portrait le plus juste des dommages. Au lendemain de la visite du ministre Pierre Corbeil dans la région touchée le 5 juillet, l’attachée de presse du ministre, Pascale Dumont-Bédard, a signalé à laTerre par courriel que « les dommages occasionnés aux récoltes seront couverts pour les entreprises assurées » et que « les avis de dommages relatifs à ce phénomène climatique seront traités avec diligence. »

Au cours de cette visite survenu moins de 24 heures après le sinistre, des représentants de l’UPA, de La Financière agricole du Québec et du MAPAQ ont dressé au ministre et au député de Huntingdon, Stéphane Billette, le portrait alors disponible des ravages causés par la microrafale. Le ministre de l’Agriculture, Pierre Corbeil, s’est ensuite rendu à la Ferme Isabelle inc., où l’attendaient des journalistes et une cinquantaine de producteurs, surtout des maraîchers.

Directeur général de l’Association des jardiniers maraîchers du Québec (AJMQ), André Plante affirme que M. Corbeil, s’est engagé à évaluer la pertinence de mettre en place un programme d’aide spécifique pour les pertes de récoltes. Avant d’en arriver là, un comité va procéder à une évaluation concrète des pertes au cours de visites chez les producteurs touchés, a-t-il expliqué.

Lui-même producteur de cultures commerciales à Howick, le député de Huntingdon a signifié à la Terre qu’aucun engagement financier n’a été pris jusqu’à maintenant. « Il faut y aller étape par étape. On n’est pas rendus à dire qui on compense ou pas, ni comment. Avant de prendre une telle décision, il faut dresser le portrait le plus juste possible de la situation. Pour l’heure, on n’a que des bilans provisoires sur les dommages, les superficies, les assurés et non-assurés, etc. », a-t-il précisé.

Ce programme spécifique s’ajouterait au programme d’assurance récolte de La Financière agricole, auquel adhèrent à peine 50 % des maraîchers, et au Programme général d’aide financière du ministère de la Sécurité publique du Québec, « qui ne couvre pas les dommages causés aux récoltes », a confirmé Mathieu St-Pierre, attaché de presse du ministre Robert Dutil.