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Bruno Laurin et Patricia Fontaine se sont rencontrés à la Ferme Blondin, à Saint-Placide. Patricia a grandi dans une ferme laitière à Saint-Marc-sur-Richelieu et a étudié à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec, à Saint-Hyacinthe. Elle a travaillé dans des fermes laitières au Wisconsin et dans l’État de New York. Elle a travaillé dans le domaine des expositions et à la préparation des animaux. Elle est aussi représentante en service-conseil pour le Centre d’insémination artificielle du Québec. Les parents de Bruno ont aussi exploité une ferme laitière, à Mirabel. Il a fait ses études en Farm Management au Collège Macdonald. Il a travaillé dans des fermes au Québec et dans l’Ouest canadien, tout en faisant des études comme électricien.
Avec des parcours de vie aussi semblables et des intérêts partagés, la transition de collègues à partenaires s’est faite naturellement. L’idée et l’ambition d’avoir leur propre ferme ont toujours fait partie de leurs projets communs. C’est devenu réalité le 1er août 2022, grâce au programme d’aide au démarrage des Producteurs de lait du Québec. La Ferme Oakriver possède 52 kg de quota et le troupeau est composé de 65 vaches, incluant la relève. La ferme est située dans le rang Saint-Joachim à Mirabel, tout près de la rivière du Chêne, qui se déverse dans le lac des Deux-Montagnes. Six ans après le départ des Holsteins, l’étable est à nouveau remplie de vaches, de belles Jerseys brunes, cette fois.
En plus de faire du lait de qualité supérieure, la ferme vise la commercialisation des animaux avec une bonne génétique et des caractéristiques recherchées. Ils ont eu la chance d’acquérir des vaches du troupeau de renommée Drentex Jersey et sont dans des processus d’amélioration continue.
L’attention au bien-être animal et à la qualité de l’alimentation des vaches est une priorité pour les jeunes entrepreneurs. Comme si un démarrage d’entreprise agricole n’était pas assez exigeant en énergie, ils ont aussi accueilli un premier enfant, la petite Jeanne, qui est née au début de l’année. Elle aura aussi la chance de grandir dans la ferme laitière de ses parents. Comme quoi, il ne faut pas changer une formule gagnante.
En collaboration avec
la Fédération de la relève agricole du Québec