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Après la pandémie de COVID-19 et la grippe aviaire qui ont perturbé la production et la transformation de poulet, les membres de la filière canadienne semblent avoir retrouvé une certaine stabilité dans leurs activités. Ceux-ci étaient rassemblés à Montréal, du 14 au 16 août, pour la rencontre d’été des Producteurs de poulet du Canada (PPC). « Disons qu’on était heureux d’avoir un vote unanime pour une croissance d’allocation de 2 % au-dessus de la base canadienne pour la période 186 [allant du 19 novembre au 13 janvier]», rapporte Marie-Eve Tremblay, directrice générale des Éleveurs de volailles du Québec (EVQ).
Les membres ont également convenu de revenir à la procédure régulière prévoyant qu’un vote établisse l’allocation de croissance applicable à deux périodes successives, soit l’équivalent de 16 semaines, plutôt qu’une seule période de 8 semaines. « Car, au début de la pandémie, on avait décidé de ne voter que pour une seule période à la fois, vu la grande variabilité des marchés », précise Mme Tremblay.
Les producteurs ont également repris leurs efforts pour atteindre les cibles du plan stratégique des PPC, notamment quant aux objectifs de réduction des gaz à effet de serre. « À cause de tout ce qui s’est passé, le plan stratégique était plus difficile à appliquer, mais là, en ce moment, il y a plus de stabilité et ça semble être suivi par la majorité selon les objectifs », observe Sylvain Lafortune, président des EVQ.
Cet événement annuel des PPC, qui se tient à tour de rôle dans chacune des provinces canadiennes, a rassemblé un peu plus de 200 participants à Montréal.