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Les cartes de rendement ont révélé des baisses de performance aux endroits où ont circulé les voitures à grains, un résultat de la compaction. Constatant les pertes de rendement précises, Jacques Paiement laisse désormais les voitures à grains aux extrémités du champ et utilise uniquement ce chemin de ferme pour s’y rendre.
De nombreux producteurs québécois ont fait l’acquisition, ces dernières années, de moissonneuses-batteuses équipées de capteurs de rendement combinés à un système GPS. Le « gros kit » quoi! Mais on nous rapporte que plusieurs ne compilent pas et n’utilisent pas de façon optimale les données obtenues.
« Une carte de rendement, produite à partir de données fiables, constitue la meilleure information de gestion; c’est le profil économique exact du sol à différents endroits, souligne d’emblée Alain Brassard, spécialiste en agriculture de précision à La Coop fédérée. Sauf que plusieurs producteurs commencent à l’inverse, en achetant premièrement les machineries et en évaluant ensuite ce qu’ils feront avec les données. Mais la base de l’agriculture de précision concerne les données et non la machinerie… » Ce que dit ici M. Brassard, et d’autres experts contactés, c’est qu’avant d’acheter une moissonneuse-batteuse équipée d’un capteur de rendement couplé à un GPS, il faut avoir un plan. Est-ce que les données recueillies seront réellement utilisées? Est-ce qu’elles serviront simplement à imprimer des cartes de rendement vite faites? Ou est-ce qu’elles serviront vraiment à améliorer la performance des champs? Dans ce dernier cas, le producteur devra traiter et analyser les données. Et c’est justement là que l’agriculture de précision peut paraître compliquée pour plusieurs.