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Le Canada se range dans le camp des États-Unis dans un désaccord commercial qui concerne l’interdiction de l’utilisation de maïs génétiquement modifié dans les tortillas et les pâtes par le Mexique.
La ministre du Commerce international, Mary Ng, et le ministre de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire, Lawrence MacAulay, ont annoncé, le 25 août, que le Canada interviendra « en tant que tierce partie » dans ce dossier qui oppose Washington à Mexico.
En février, le Mexique a publié un décret présidentiel qui interdit l’importation de tortillas et de pâtes qui contiennent du maïs génétiquement modifié. Selon les États-Unis, cette décision contrevient aux conditions de l’Accord Canada–États-Unis–Mexique (ACEUM).
Récemment, la représentante américaine au Commerce, Katherine Tai, a annoncé la formation d’un « groupe spécial » pour se pencher sur cette question.
Mme Tai et le secrétaire américain à l’Agriculture, Tom Vilsack, soutiennent que l’interdiction imposée par le Mexique n’est pas fondée sur des preuves scientifiques.
Selon eux, cette décision fait fi de l’existence de preuves évidentes qui montrent que le maïs génétiquement modifié est sécuritaire.
Les États-Unis, où différents produits de maïs et de soya génétiquement modifiés sont sur le marché depuis de nombreuses années, exportent chaque année quelque 17 millions de tonnes de maïs vers le Mexique.
Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, craint toutefois que le maïs de son pays soit contaminé. Il a également partagé ses inquiétudes quant aux effets du maïs génétiquement modifié sur la santé publique.
Le Canada a choisi de montrer son soutien aux États-Unis dans ce dossier. « Le Canada partage les préoccupations des États-Unis selon lesquelles le Mexique ne respecte pas les obligations en matière d’études scientifiques et d’analyse des risques en vertu du chapitre sur les mesures sanitaires et phytosanitaires de l’ACEUM », ont écrit les ministres Ng et MacAulay dans un communiqué.
« Le Canada estime que les mesures adoptées par le Mexique ne sont pas étayées scientifiquement et qu’elles risquent de perturber inutilement les échanges commerciaux sur le marché nord-américain. »
Nouvelles de © La Presse Canadienne, 2023. Tous droits réservés. Ce matériel ne peut pas être publié, diffusé, réécrit ou redistribué.