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Les pluies abondantes de la saison ont retardé les récoltes dans les champs, un peu partout dans la province. En Montérégie, cette situation exceptionnelle a compliqué l’atterrissage des montgolfières qui ont participé à l’International de montgolfières de Saint-Jean-sur-Richelieu, entre le 11 et le 20 août.
L’Union des producteurs agricoles (UPA) du Haut-Richelieu avait en effet demandé aux pilotes « de faire plus attention que d’habitude » en s’assurant d’obtenir l’autorisation des propriétaires des terres où ils comptaient atterrir afin de ne pas abîmer les récoltes. « Normalement, les producteurs du secteur laissent les montgolfières atterrir chez eux sans problème, mais cette année, c’est différent, car presque personne n’a encore pu récolter les céréales et le foin. Les conditions sont tellement humides et non accessibles », a expliqué Sébastien Robert, producteur de céréales à Mont-Saint-Grégoire et président de l’UPA du Haut-Richelieu, en entrevue avec La Terre, le 15 août dernier.
Selon M. Robert, il s’agit de la première fois que cette demande exceptionnelle est faite aux organisateurs du festival, lequel existe depuis 40 ans.
« Ce n’est pas la nacelle de la montgolfière qui est problématique lors de l’atterrissage dans les champs de foin, mais plutôt l’arrivée des véhicules motorisés qui doivent entrer sur la terre pour récupérer le ballon », explique M. Robert. Ce dernier précise qu’il y a d’autres solutions : le pilote peut réchauffer le ballon pour l’amener un peu plus loin des récoltes ou encore faire venir l’équipe de poursuite avec un chariot, mais à pied.