Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
La grève qui a paralysé pendant environ trois semaines les activités de l’usine Bacon America d’Olymel, à Drummondville, il y a quelques mois, a joué sur la disponibilité du produit sur les tablettes.
Julien Dupasquier, un producteur acéricole qui achète de bonnes quantités de bacon pour sa cantine mobile, a récemment contacté La Terre pour dénoncer le fait qu’il ne pouvait plus trouver de bacon des marques produites par le transformateur québécois.
« J’achète environ 1 000 kilos par année. Je veux prendre du bacon Olymel pour encourager les producteurs, mais ça n’a pas d’allure de voir les tablettes vides. Il a fallu que j’achète du bacon qui n’est pas québécois », raconte-t-il.
Le porte-parole d’Olymel, Richard Vigneault, confirme que la grève des employés de leur principale usine de transformation de bacon, qui est d’ailleurs la plus importante à l’échelle du pays, est la première cause de ce léger manque de disponibilité du produit. « On est presque revenu à la situation d’avant la grève, dit-il. Mais c’était le temps qu’elle finisse, car on avait presque épuisé les inventaires. » Olymel commercialise son bacon sous les noms Olymel et Lafleur, mais l’entreprise vend aussi le produit à des marques privées.
Pas d’influence sur le prix
M. Dupasquier remarque, d’autre part, que le prix du bacon a augmenté de 25 %. À ce chapitre, la grève n’y est pour rien, rétorque M. Vigneault, qui précise que cette augmentation est plutôt reliée au contexte inflationniste, et qu’elle est sensiblement la même pour toutes les autres viandes. « Le prix du bacon est basé sur celui des flancs de porc. Et à l’échelle mondiale, Olymel est un joueur beaucoup trop petit pour avoir une influence sur les prix du marché », précise-t-il.