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La récolte américaine sera réduite de façon importante à cause de la sécheresse qui sévit encore et toujours dans les principales régions de grandes cultures.
Le département américain de l’Agriculture (USDA) a réduit de 20 boisseaux à l’acre le rendement moyen attendu dans le pays pour la récolte de maïs. Dans les pires zones de sécheresses, des champs de maïs séché sur pied ont même été fauchés. Ailleurs, la chaleur et le temps sec nuisent à la pollinisation du maïs. Même des pluies importantes ne pourraient donc pas rétablir complètement la situation.
Avec un rendement prévu de 146 boisseaux à l’acre le 11 juillet, il apparaît évident que les stocks seront très serrés dans la prochaine année. Et la sécheresse n’est toujours pas terminée! Les nouveaux chiffres du USDA fixent d’ailleurs les stocks de fin d’année de commercialisation 2012-2013 à 1,18 milliard de boisseaux en baisse de 698 millions de boisseaux depuis les prévisions du mois dernier.
La situation est telle que certaines rumeurs circulent aux États-Unis voulant que le pays puisse limiter ses exportations de maïs ou encore réduire le mandat d’utilisation d’éthanol dans l’essence afin de faire baisser la pression sur l’inventaire. Rien n’est toutefois confirmé à cet égard.
Au Québec
Cette situation pourrait être de bon augure pour les producteurs de grains du Québec qui peuvent encore s’attendre à une bonne récolte et à des prix supérieurs à la moyenne. Le contrat de décembre pour le maïs à la bourse de Chicago s’échangeait d’ailleurs à plus de 290 $ la tonne en date du 13 juillet.
Il faudra toutefois que la pluie arrive pour ne pas que les producteurs d’ici subissent le même sort que leurs collègues américains. Déjà, la région d’Abitibi-Témiscamingue endure une période très sèche depuis le début de l’été et la canicule s’installe dans pratiquement toutes les régions du Québec depuis près de deux semaines.
Le temps sec et la chaleur sévissent également en Ontario qui est la principale province productrice de maïs et de soya au Canada. Si la situation persiste, il pourrait donc devenir très difficile pour les éleveurs de s’approvisionner en grain à un prix en lien avec celui obtenu pour les animaux.