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L’Association des microbrasseries du Québec (AMBQ) et l’Association des marchés publics du Québec (AMPQ) réclament des changements législatifs pour ouvrir les portes des marchés publics de la province aux bières de microbrasserie. Présentement, la Régie des alcools, des courses et des jeux permet uniquement aux titulaires de permis de productions artisanales (comprenant entre autres le vin, le cidre et l’hydromel) de vendre leurs produits dans les marchés publics reconnus. Or, les bières de microbrasserie ne font pas partie de cette catégorie, et ce, malgré la pression exercée par les deux associations auprès du gouvernement depuis plusieurs années pour changer cette règle.
« Il est inconcevable que nous ne puissions pas vendre ces produits dans nos marchés publics en 2023. Supprimer cet obstacle à la commercialisation faciliterait non seulement leur vente en circuit court auprès de consommateurs, mais pourrait aussi favoriser le développement de relations d’affaires entre producteurs et transformateurs bioalimentaires », plaide Jean-Nick Trudel, directeur général de l’AMPQ, dans un communiqué. De son côté, Marie-Ève Myrand, directrice générale de l’Association des microbrasseries du Québec, estime que l’impossibilité de vendre des bières de microbrasseries du Québec dans les marchés publics est un non-sens, notamment parce que ces produits contribuent à faire « rayonner l’expertise régionale » au même titre que les autres produits artisanaux alcoolisés qui peuvent y être vendus.
L’AMPQ et L’AMBQ ont profité de la Semaine québécoise des marchés publics, du 3 au 13 août, pour faire cette revendication commune. Selon
M. Trudel, le Québec est la seule province canadienne à continuer d’interdire la vente de ce type de produits dans les marchés publics depuis que l’Ontario a revu sa réglementation en 2021.