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Ça y est, votre semis de foin est affreux. La moutarde pourrait être battue, le galinsoga est dense comme si vous l’aviez semé et il n’y a aucune trace de la luzerne tant désirée. Que vous décidiez de le faucher, d’arroser ou de recommencer, il est primordial de trouver le fautif. Vous pouvez blâmer la météo, votre semoir antique ou la semence tant que vous le voulez, mais il est hors de question de risquer que ça se reproduise l’an prochain.
Voici quelques pistes à explorer, afin de vous aider dans cette quête du semis parfait.
1. Avez-vous acheté de la semence certifiée?
La fameuse étiquette bleue (ou verte pour un mélange) vous assure que la semence germera et qu’elle ne contient pas de mauvaises surprises.
2. Avez-vous calibré votre semoir?
Trop de semences suscitent une compétition inutile qui nuit à la durée de vie d’une prairie. L’inverse laisse trop de place aux mauvaises herbes.
3. De quoi avait l’air votre lit de semence?
Un beau sable de plage bien meuble est parfait pour du maïs. Pour le foin, on le veut ferme et sans trop de résidus. Un truc : il doit être assez ferme pour faire rebondir un ballon de basketball. Un autre truc : si après quelques semaines vous remarquez que vos traces de tracteurs sont plus foncées que le reste du champ, les semences qui n’étaient pas sur les traces du tracteur ont été semées trop en profondeur. Vous auriez dû passer un rouleau avant de semer, même si vous avez un Brillion.
4. Portez attention aux herbicides utilisés l’année précédente
Le Callisto ou le Freestyle peuvent considérablement nuire à l’établissement du trèfle rouge l’année suivante.
Si ces suspects sont éliminés, pensez à faire une analyse de sol par GPS, surtout si certaines zones semblent bien poussées. Songez à changer votre stratégie de lutte contre les mauvaises herbes; retardez votre semis à la fin de l’été pour voir moins de mauvaises herbes annuelles, débarrassez-vous des vivaces l’automne précédent et considérez l’ajout d’une plante abri. Revalidez les espèces choisies et semez tôt, pour déjouer les sécheresses de juillet.
Le semis parfait est à votre portée. Plus que quelques petits ajustements, une belle météo et le tour est joué!
Cette chronique est une présentation du