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Démarrer une table fermière ou champêtre n’est pas de tout repos selon plusieurs propriétaires qui se sont lancés dans l’aventure dans les dernières années. « Un des gros défis, c’est la législation. C’est très compliqué de démarrer un projet en agrotourisme », confie Didier Lortie, de Maison de Soma. Sa partenaire d’affaires et de vie, Edith Foliot, ajoute que leur projet entre difficilement dans une case établie lorsque vient le temps de faire des demandes d’assurances ou de subventions.
Stéphanie Hinton a rencontré des obstacles similaires lors du démarrage des Cocagnes, qui était d’autant plus complexifié par leur statut d’organisme à but non-lucratif (OBNL). « Il y a un manque de connaissances des OBNL dans le milieu agricole, parce que ça existe rarement », souligne-t-elle.
Bien que les démarches se soient avérées complexes, Les Cocagnes est désormais dans l’attente d’un financement qui leur permettra de mettre en place des infrastructures communes qui seront partagées entre les fermes qui louent des parcelles aux Cocagnes, comme une grange de 7 000 pieds carrés, une cuisine de transformation, une salle de conditionnement des légumes et une boutique.
Des mesures pertinentes
Rosalie Drum, de FAM Cuisine Créative, a également fait face à des défis administratifs lors du démarrage de sa table fermière. Elle explique que l’obtention d’assurances et de permis municipaux ont notamment pris plus de temps étant donné la nature de son projet. Puisque son commerce est établi dans une zone agricole, elle doit également se conformer aux restrictions de la CPTAQ. Elle supporte toutefois ces mesures, qu’elle qualifie de nécessaires. « Je suis 100 % pour ça, parce qu’il faut protéger nos terres agricoles », défend-t-elle.