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Audrée, quel est le parcours scolaire et professionnel qui t’a amenée à devenir travailleuse de rang?
A : Je travaille pour l’organisme Au cœur des familles agricoles. Mes collègues et moi-même sommes des professionnels en relation d’aide. Pour ma part, j’ai étudié en travail social, mais plusieurs cheminements sont possibles pour devenir travailleur de rang. Il faut connaître le milieu agricole et les réalités des producteurs. J’ai été élevée dans une ferme laitière.
En quoi consiste ton métier?
A : J’accompagne et je soutiens les producteurs agricoles sur le plan psychologique. Au cœur des familles agricoles a une ligne téléphonique pour permettre aux producteurs agricoles de parler ou de faire une demande d’aide. Je fais des « runs de lait » pour les voir et prendre de leurs nouvelles. J’ai le même rythme qu’eux.
Ce que j’aime de la région de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine est le nombre restreint d’entreprises agricoles. C’est plus facile de connaître les producteurs et d’avoir une relation privilégiée avec eux.
Le printemps et l’été, c’est le temps de mettre à jour les dossiers et de présenter les services, car c’est un peu moins chargé. L’automne et l’hiver sont plus tranquilles pour les producteurs : ils ont plus de temps pour réfléchir. Mes rencontres de suivi sont principalement pendant cette période.
À quoi ressemble une journée dans ton quotidien au travail?
A : J’ai un horaire de 8 h à 16 h du lundi au vendredi. Par contre, je m’adapte aux besoins des producteurs. Je peux les rencontrer le soir, les fins de semaine et lors d’événements comme les marchés publics. Lorsque je suis à proximité, je m’arrête pour voir les producteurs et prendre de leurs nouvelles. Une journée par semaine, je suis responsable de la ligne téléphonique d’Au cœur des familles agricoles.