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Diminuer l’alimentation des ombles chevaliers en pisciculture dans l’objectif de réduire les coûts de production et les conséquences environnementales, c’est ce à quoi s’intéresse la chercheuse Nathalie R. Le François. Celle qui est affiliée à l’Université du Québec à Rimouski mènera un projet de recherche dans les installations de l’entreprise Aquaculture Gaspésie, qui a récemment reçu un appui financier du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Le propriétaire de la pisciculture, Francis Dupuis, a intégré l’omble chevalier à sa production puisqu’il s’agit d’une espèce plus adaptée aux conditions nordiques que l’omble de fontaine, qu’il produisait en quantité plus importante auparavant. Nathalie R. Le François et son équipe testeront un régime de restriction alimentaire en hiver qui s’harmoniserait mieux au métabolisme de l’espèce qu’une alimentation continue. « En milieu naturel, l’omble chevalier ne mange pas beaucoup en hiver. Son métabolisme est plus lent et il digère moins bien », précise-t-elle.
L’objectif est donc de reproduire le contexte naturel du poisson en milieu piscicole en diminuant la quantité de moulée donnée en hiver. Selon la chercheuse, un tel régime pourrait permettre d’améliorer le taux de conversion, et ainsi, de diminuer les dépenses de la pisciculture et la quantité de polluants dans les effluents. « Nous voulons convaincre le ministère et les producteurs que nous pouvons alimenter moins, mais mieux », ajoute-t-elle.