Ce contenu est réservé aux abonné(e)s.
Pour un accès immédiat,
abonnez-vous pour moins de 1 $ par semaine.
S'abonner maintenant
Vous êtes déjà abonné(e) ? Connectez-vous
Il y a quelques semaines se déroulait la période des examens à l’Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ). Avec la fin de celle-ci s’installe chez les étudiants une certaine fébrilité à l’idée de profiter des vacances d’été. Il n’y a pas que les étudiants qui sont excités à l’idée de partir en vacances. Le cheptel équin de l’ITAQ l’est tout autant.
Le cheptel équin compte environ soixante-dix chevaux de race, d’âges et de disciplines différentes. Ils sont tous utilisés pour l’enseignement. Chaque semaine, c’est plus de 100 heures d’enseignement pratique qui se déroulent aux écuries et qui impliquent l’utilisation d’un ou plusieurs chevaux. On parle ici d’équitation, mais aussi de régie d’écurie, de maréchalerie, d’élevage, de pathologie, d’éthologie, auxquelles s’ajoutent les heures de cours en formation continue.
Certes, la gestion d’un tel troupeau d’enseignement pose tout un défi. Pour le relever, chaque cheval a un horaire personnalisé qui tient compte des besoins spécifiques de la formation ainsi que des moments réservés à la détente des chevaux lors des mises en liberté. L’horaire personnalisé de chaque cheval est établi chaque semaine du début des classes, en août, jusqu’à la fin de la session d’hiver, vers la fin mai.
L’utilisation de chaque cheval repose sur plusieurs facteurs dont le nombre d’heures d’utilisation quotidienne, le niveau technique, l’état de santé général et également le tempérament.
Cela permet de bien répondre aux besoins de la formation, mais également d’assurer une utilisation respectueuse des capacités de chaque cheval. Les utilisateurs doivent prévoir et planifier judicieusement chaque utilisation, ce qui demande une connaissance approfondie de chaque cheval.
Quelle joie pour eux de rejoindre leur quartier d’été! Entre le 20 mai et le 1er juin, la très grande majorité des chevaux ont été déplacés vers les pâturages entourant la ferme-école Lapokita. Des groupes allant de 2 à 25 individus y sont formés en fonction de leurs besoins, de leur âge et/ou de leur tempérament. Les poulains en croissance et les chevaux nécessitant un suivi alimentaire plus étroit sont gardés à proximité des écuries. D’autres se retrouvent dans les grands pâturages situés près de l’autoroute 20.
Si vous passez sur l’autoroute 20 en direction est, près de la sortie 436 à La Pocatière, d’ici le 15 août, vous pourrez sans doute les apercevoir.
On leur souhaite de belles vacances!