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Les producteurs de pois, de haricots et de maïs sucré destinés à la transformation ont de nouveau obtenu une hausse de prix pour leurs produits par rapport à l’an dernier, dans le cadre de la convention de mise en marché 2023 avec Nortera, dont les derniers détails viennent d’être finalisés. Pour une troisième année de suite, la valeur des grains influence l’augmentation.
« Ce n’est pas un bond élevé comme les années précédentes, mais c’est encore en croissance. Quand on négocie, on regarde toujours les cultures alternatives, comme le maïs-grain et le soya, parce qu’il faut que nos cultures soient compétitives, sinon ça crée un problème de recrutement [pour la production de légumes de transformation]. Au moment où on a négocié, les prix étaient élevés », explique la directrice générale des Producteurs de légumes de transformation du Québec, Mélanie Noël.
En 2023, les pois réguliers se vendront donc à 594 $ la tonne courte, ce qui représente une légère augmentation de 7 % par rapport au prix de 2022, qui était de 555 $. Pour le maïs sucré, le prix s’élèvera à 175 $ la tonne courte, alors qu’il était de 170 $ dans la précédente entente. Pour les différentes catégories de haricots, l’augmentation générale est de l’ordre de 11,4 %.
Remboursement individuel de primes d’assurance
Autre changement, les producteurs obtiendront de l’acheteur, en 2023, un remboursement de leurs frais d’adhésion à l’assurance récolte qui sera calculé de façon individuelle, plutôt que collective.
« Individuellement, certains producteurs avaient des primes élevées par rapport à d’autres. [Le calcul collectif qui les désavantageait] diminuait leur intérêt à faire des légumes de transformation », explique Mélanie Noël.
Des ventes au ralenti
De façon générale, le directeur général de Nortera, Daniel Vielfaure, remarque une baisse des volumes de ventes de l’ordre de 5 % pour ses légumes surgelés et ses conserves. Il présume que le phénomène est surtout attribuable à la hausse du coût des aliments qui pousse les consommateurs à délaisser certains produits et à la reprise des activités des restaurants faisant en sorte qu’ils cuisinent moins à la maison. « J’ai rarement vu un marché au ralenti comme ça. On s’est retrouvés avec un peu plus de surplus d’inventaires en fin d’année 2022, ce qui fait qu’on a moins à produire », observe-t-il.