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LONGUEUIL – Les 11 militants du groupe Direct Action Everywhere reconnus coupables d’introduction par effraction et d’entrave au travail des policiers à la Ferme Les Porgreg de Saint-Hyacinthe en 2019, connaîtront leur sentence cet après-midi au Palais de justice de Longueuil.
Pour l’occasion, une cinquantaine de militantsvéganes étaient rassemblés devant le palais de justice pour manifester. L’avocate de l’un des accusés a précisé, peu avant la comparution, que ceux-ci espéraient recevoir une absolution conditionnelle ou inconditionnelle. La Couronne a de son côté demandé une peine avec sursis, une probation de deux ans et des travaux communautaires.
Lison Primas-Fournier, l’une des 11 accusées dans ce dossier, qui est également la porte-parole francophone du groupe, précise que les sentences varieront d’un accusé à l’autre, en fonction des facteurs aggravants de chacun. Quand on lui demande si les membres du groupe continuent de croire que leur geste était justifié malgré leur verdict de culpabilité, Mme Primas-Fournier avoue qu’ils ont des regrets sur quelques points entourant leur geste. « On regrette les impacts que notre geste a eus sur la famille de l’éleveur », mentionne-t-elle. Mais le groupe continue toutefois de croire « qu’il avait raison de dénoncer les conditions d’élevages des animaux de cette ferme ». Les 11 accusés contestent d’ailleurs le verdict de culpabilité en cour d’appel.
Patricia Blackburn