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L’Union des producteurs agricoles (UPA) a obtenu l’aval du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec afin de pouvoir modifier sa formule de financement avec le dépôt, le 8 juin, du projet de loi 28, visant à modifier la Loi sur la mise en marché des produits agricoles, alimentaires et de la pêche et la Loi sur les producteurs agricoles.
« La prochaine étape sera les audiences de la Commission de l’agriculture, des pêcheries, de l’énergie et des ressources naturelles de l’Assemblée nationale, qui se tiendront à l’automne et où nous ferons une représentation, explique le président de l’UPA, Martin Caron. Lors du prochain conseil général, nous déterminerons la marche à suivre jusque-là. » Il s’attend à ce que l’adoption législative survienne ensuite à la fin octobre ou au début novembre.
Ce n’est qu’après que l’UPA compte se pencher sur les montants d’adhésion précis à soumettre à ses membres. « Ils devront être mis à jour », admet M. Caron, expliquant que les dernières élections ont mis le processus sur pause depuis 2021. Il ignore si plusieurs scénarios seront soumis. « Mais les principes directeurs pour rendre ces cotisations plus équitables demeureront les mêmes », dit-il en faisant allusion à la volonté de délaisser la formule de cotisation simple ou double selon le statut juridique de l’entreprise, d’implanter cinq paliers de cotisation selon les revenus de l’entreprise, puis d’ajouter une contribution des producteurs dont le secteur n’a pas de plan conjoint. Il restera ensuite à obtenir l’aval de la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec.