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Une aide récente de près de 200 000 $ du gouvernement provincial a permis au Centre de diagnostic vétérinaire de l’Université de Montréal (CDVUM) d’automatiser ses procédés d’analyses en laboratoire. Ce changement était devenu nécessaire pour faire face à une hausse des demandes liées aux maladies infectieuses animales depuis 2012, rapporte Carl Gagnon, professeur à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal et membre du Centre de recherche en infectiologie porcine et avicole. Cette hausse s’explique par différents facteurs, dont une préoccupation plus grande pour la biosécurité à la ferme depuis l’épisode de diarrhée épidémique porcine en 2013, précise M. Gagnon. « Depuis, l’industrie a mis beaucoup d’efforts de surveillance dans l’ensemble de l’environnement de l’univers de la production, comme dans le transport, plutôt que seulement à la ferme. Ce qui n’est pas mauvais en soi, puisqu’il vaut mieux prévenir », souligne-t-il.
Prêt pour une crise zoosanitaire
Le CDVUM n’est pas autorisé à analyser des maladies à déclaration obligatoire comme la peste porcine africaine (PPA) ou les souches hautement pathogènes de la grippe aviaire. « Or, dans l’éventualité d’une crise zoosanitaire comme la PPA, on pourrait être appelés en renfort si les laboratoires fédéraux deviennent débordés, signale M. Gagnon. Actuellement, pour nous, l’analyse de 280 échantillons de maladies différentes est un assez gros défi à relever avec l’automatisation. Par contre, avec une seule maladie comme la PPA, ça devient simple et l’automatisation nous permet d’aller très vite. »