QUEBEC – De nombreux éleveurs de porcs sont réunis à Québec dans le cadre de leur assemblée générale annuelle, qui se clora, en fin d’avant-midi, avec l’élection d’un nouveau président. La Terre a demandé à quelques participants comment ils entrevoyaient ce changement à la tête de l’organisation.

On n’a pas eu le choix de faire des concessions [dans la nouvelle convention de mise en marché] et il y a eu un gros travail qui a été fait. Ce ne sera pas plus facile pour le nouveau président, car il devra maintenant relancer le secteur. »  – Serge-Alexandre Blouin et son père, Serge Blouin, producteurs de porcs à Saint-Isidore, dans Chaudière-Appalaches

« Il y a eu beaucoup de gestion de catastrophes dans les dernières années, et il reste encore beaucoup de travail à faire. Mais le bateau ne peut pas virer à 180°par rapport à ce qui a été fait avant. En même temps, un changement à la présidence apporte toujours du renouveau. »  –Josée Cadieux et Yanick Plamondon, producteurs de porcs à Princeville, dans le Centre-du-Québec

« Ce que je souhaite pour l’avenir de l’organisation, c’est que le principe de gouvernance reste, c’est-à-dire que l’équipe à la présidence consulte et informe les membres avant de prendre des décisions. » – Mathieu Pilote, producteur porcin à La Malbaie, dans la région de la Charlevoix

« Quand tu vis de la turbulence, c’est important d’avoir un pilote dans l’avion qui a une sensibilité par rapport à la réalité des éleveurs. Là, les deux candidats sont des éleveurs indépendants. Je pense qu’ils vont comprendre cette réalité parce que c’est leur travail de tous les jours. On va passer à une autre époque. » – Cécilien Berthiaume, producteur porcin à Saint-Élzéar, dans Chaudière-Appalaches.

« J’espère que l’organisation et son nouveau président sauront optimiser le mécanisme de retrait temporaire à son plein potentiel, en faisant deux ou trois tours s’il le faut, car ça permettra ensuite d’éviter des baisses de production dans les fermes. C’est ce qui aiderait le mieux à la relance de la production après cette crise, selon moi. » – Christian Grenier, producteur de porcs à Ange-Gardien, en Montérégie (à gauche), photographié en compagnie de Bruno Girard, également producteur en Montérégie