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Dans la nature, on retrouve de nombreuses espèces de punaises, dont certaines nuisent aux agriculteurs en se nourrissant de leurs cultures. Ce faisant, elles y injectent leur salive phytotoxique, qui cause des dommages comme la déformation des fruits et des légumes.
À l’opposé, certaines espèces de punaises sont bénéfiques à l’agriculture, car elles sont des prédatrices redoutables d’insectes nuisibles. Similairement à des pirates qui prennent à l’abordage un navire, certaines punaises attaquent et engloutissent des centaines d’insectes quotidiennement. Elles se sustentent d’une vaste gamme d’insectes comme les pucerons, les tétranyques, les thrips, les œufs d’acariens et les chenilles défoliatrices. Autrement dit, elles ne font pas la fine bouche!
En raison de leur régime alimentaire polyphage, on peut facilement observer les punaises bénéfiques dans de nombreuses cultures telles que les vergers et le soya. Dans la production en serre, les producteurs les introduisent volontairement afin de contrôler les thrips.
Puisque les punaises bénéfiques et nuisibles sont difficiles à différencier, il faut dépister régulièrement les cultures, observer le comportement des insectes trouvés et les identifier à l’espèce. Si ces petits alliés sont observés, il faut les laisser effectuer leur travail tout en continuant de dénombrer les populations d’insectes nuisibles. Dans plusieurs cas, leur présence permet d’éviter l’usage d’un insecticide.