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Tokyo — Lors d’une assignation internationale, notre journaliste Martin Ménard a pu jeter un coup d’œil sur les équipements utilisés au Japon. Constat : avec les superficies réduites, les agriculteurs japonais achètent de la machinerie compacte.
Les producteurs agricoles du Québec, en visite au Japon, se sont montrés naturellement curieux d’observer les méthodes culturales, de même que la machinerie employée à l’étranger. Dès les premiers regards, le Japon surprend par la petitesse de ses terres, mais aussi par celle de l’équipement utilisé. Or, cela n’a rien d’étonnant puisque le pays est constitué de plus de 6 000 îles, la plupart volcaniques. De plus, avec le grand nombre de montagnes et l’ampleur des villes, la surface agricole compte pour seulement 12,6 % du territoire (chiffres de 2007). La majorité des producteurs japonais possèdent donc moins de deux hectares de terre. Ils y cultivent du riz, du blé, de l’orge, du soya, des légumes, etc. Il existe bel et bien des fermes laitières, de volailles, et autres, mais l’agriculture japonaise est incapable de répondre à la demande intérieure, d’où les importants volumes d’importation alimentaire.
Mécaniquement parlant
Dans les régions visitées, les producteurs ne possédaient pas de hangar à machinerie, de silo où d’autres éléments habituellement distinctifs du paysage agricole. À certains moments, nous remarquions seulement de petites zones de rangement, près des maisons, où y était stationné un tracteur de faible cylindrée, ou une petite récolteuse. Taiki Furukawa, qui se spécialise dans les transactions de soya au Japon pour l’exportateur Ceresco, faisait observer que les marques d’équipements agricoles les plus populaires au Japon sont Kubota, Iseki et Yanmar. Les tracteurs de 40 à 50 chevaux-vapeur s’avèrent les plus courants selon lui. Et relativement aux options choisies, un modèle de 30 chevaux se vend environ 50 000 $. Les récolteuses et les moissonneuses-batteuses affichent également de petites dimensions. D’ailleurs, Kubota commercialise un modèle pour la récolte du riz. La vidéo présentée au www.UtiliTerre.ca mérite d’être visionnée, pour les aspects techniques de la machine, mais aussi pour voir l’opérateur avec son casque! Fait particulier, lors de notre passage à la fin mars, plusieurs champs étaient occupés par des conducteurs de miniexcavatrices, qui s’affairaient à creuser des tranchées et des fossés. Les Japonais semblent exercer un excellent contrôle sur l’eau, sûrement à cause de la culture de riz, dont la croissance exige de grandes quantités d’eau, a indiqué notre guide, Taiki.