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La productrice Joanie Lachapelle-Trépanier, dont les terres se situent dans les îles de Berthier, dans Lanaudière, a l’habitude de subir les contrecoups de la crue des eaux du fleuve Saint-Laurent, au printemps.
Si certains de ses champs, cette année encore, se sont retrouvés « dans l’eau d’un bout à l’autre », elle se remémore surtout de violentes inondations survenues en 2017 et en 2018, lors desquelles des citoyens traversaient ses champs en kayak.
Au fil des ans, l’agricultrice assure en revanche ne jamais avoir perdu de parcelle indéfiniment, malgré les défis.
« Ça prend de la patience avant de pouvoir semer, mais ce n’est pas perdu. Ça peut juste prendre plus de temps ou aller à une autre année. Il faut aussi prendre le temps de nettoyer les résidus apportés par l’eau », recommande-t-elle.
Lorsqu’une parcelle de terre où elle avait prévu cultiver des légumes ou des grains est submergée, Mme Lachapelle-Trépanier a pris l’habitude de rappeler son fournisseur pour se procurer en remplacement des variétés de maïs ou de soya qui viennent à maturité plus rapidement et qu’elle peut semer plus tard. La productrice s’adapte en changeant ses plans de culture.
Elle explique aussi utiliser son vibroculteur, lorsque possible, pour gratter et casser la croûte visqueuse qui se forme parfois sur le sol après le passage de l’eau et qui empêche la terre plus profonde de sécher.