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Plus d’une semaine après que des inondations majeures aient frappé Baie-Saint-Paul, dans Charlevoix, des producteurs agricoles dont les terres bordent la rivière du Gouffre ont constaté l’ampleur des dégâts et craignent de ne plus pouvoir semer sur certaines parcelles encore submergées.
« On est six producteurs touchés. Pour 50 à 60 hectares, on pense que ce sera à oublier pour cette année. Il y a même certains champs pour lesquels on ne sait pas si on pourra ressemer un jour. C’est possiblement fini complètement », s’inquiète Nicol Simard, président du syndicat local de l’Union des producteurs agricoles de Charlevoix-Ouest. Ses propres terres ont été inondées sur une dizaine d’hectares où il sème normalement du foin et du maïs.
« La rivière s’est fait un nid et coule encore dans certains champs, a-t-il raconté, le 9 mai. Pour que ça arrête, il faudrait enrocher le bord de la rivière. Il faudrait aussi nettoyer tous les résidus qui ont été apportés par l’eau. » Le producteur a sollicité l’aide de sa députée locale et du gouvernement, puisque des investissements seront requis pour y parvenir, croit-il.