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Les laitues hydroponiques de Gabrielle Roy et de son conjoint Maxime Gosselin ont pris la direction des entrepôts de Sobeys pour la première fois, le 24 avril dernier. Une bouffée d’air frais pour ce couple de producteurs porcins et de grandes cultures de Montmagny, dans Chaudière-Appalaches. « Le porc, c’est quand même difficile, ces temps-ci, alors ça nous sécurise, un revenu stable à l’année », indique la copropriétaire. À terme, 15 000 plants de laitue frisée et romaine par semaine seront produits dans 20 conteneurs soudés.
Connue pour avoir développé un système de production de laitues intérieur dans des conteneurs recyclés, La boîte maraîchère vend depuis deux ans, sous la filière LBM Agtech, sa technologie clé en main à des producteurs agricoles comme Gabrielle Roy. Les producteurs sont propriétaires du complexe (incluant les conteneurs et le matériel), tandis que l’entreprise mère gère la mise en marché des laitues par l’entremise d’un contrat de vente exclusif chez Sobeys.
Dans ses installations de Laval, LBM Agtech poursuit son travail en recherche et développement, indique le cofondateur et président de l’entreprise, Richard Giunta. Des scientifiques travaillent notamment sur un projet de lumières capables de réduire de 30 à 40 % la consommation d’énergie du complexe de conteneurs, mais également sur différentes variétés de produits et sur un prototype de serres en dôme. L’entreprise développe également un système de gestion du climat qui permettra de comptabiliser des données dans tous les complexes de ses partenaires d’affaires et, éventuellement, d’y intégrer de l’intelligence artificielle.
Des fines herbes dans une ancienne étable
Ce n’est pas dans des conteneurs que Sarah Lussier a adapté le système de production de La boîte maraîchère, mais dans une ancienne étable abandonnée de Cap-Santé que son conjoint et elle ont convertie en ferme verticale. Depuis octobre dernier, la productrice vend et commercialise 2 000 fines herbes et micropousses par semaine, dans la MRC de Portneuf et la région de la Capitale-Nationale. Avec une superficie de 4 000 pi2 en production, cette dernière prévoit atteindre la rentabilité en juillet ou, au plus tard, d’ici la fin de l’année. « On est déjà au seuil de la rentabilité, dit-elle. Avec le bouche-à-oreille, on commence à être victimes de notre succès. » Le couple envisage de démarrer plusieurs autres fermes similaires.