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« Mon frère était écœuré ben raide par la production porcine. Ce n’est pas le travail sur la ferme qui le fatiguait. Ce sont les prix, les porcs en attente, la coupure du 40 $ [un rabais par porc pour aider Olymel].
Il n’y avait pas juste ça, mais il s’est enlevé la vie dernièrement », a partagé à La Terre, un homme de 60 ans, qui était associé à 50 % avec son frère dans la ferme. Malgré le drame, l’agriculteur croit qu’il faut continuer, car il aime son métier. Il aimerait que l’acheteur de ses porcs, Olymel, procède cependant à un ménage. « Ils ont mal géré. Ils ont investi trop vite et pas à la bonne place. C’est fait, mais il y a un ménage qui doit se faire en haut. C’est devenu une trop grosse boite, il y a trop de boss qui gèrent de l’argent qui n’est pas à eux-autres, c’est ça le problème », tranche-t-il. La situation du programme d’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) est aussi douteuse, dit-il. « Olymel utilise l’ASRA. Est-ce que les producteurs, on ne se fait pas manipuler? »