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Un consortium de chercheurs de plusieurs pays a réussi à décoder le génome de l’orge.
Cette avancée scientifique, qui fait l’objet d’un article dans la prestigieuse revue Nature du 17 octobre, devrait permettre d’accélérer le travail de sélection génétique dans le but de développer des orges plus productives et résistantes aux maladies. L’adaptation au changement climatique sera également facilitée.
Le code génétique de l’orge compte pas moins de 5,3 milliards de lettres pour un total de 32 000 gènes. Cette plante possède donc un génome deux fois plus complexe que l’humain, mais trois fois moins élaboré que celui du blé.
L’orge est cultivée depuis plus de 15 000 ans et fait partie de la famille des Triticeae qui comprend aussi le seigle et le blé. Ce groupe de céréales représente 30 % des besoins alimentaires dans le monde. L’orge est la quatrième céréale en importance pour l’alimentation dans le monde.
L’International Barley Sequencing Consortium regroupe des chercheurs d’Allemagne, du Canada, de France, de Grande-Bretagne, des États-Unis, d’Australie, de Chine et du Japon et de la Finlande. Le décryptage de l’orge a été réalisé sur une période de sept ans.
Notons par ailleurs qu’un consortium de 21 pays travaille depuis 2005 sur le séquençage du génome du blé et au moins 95 % du travail est déjà réalisé.