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Le sylvopastoralisme, vous connaissez? En tant que tel, le concept n’a rien de nouveau : des animaux qui broutent à l’ombre des arbres. Sous une forme plus poussée, les Européens emploient cette technique pour faire paître leurs ruminants dans une production semi-intensive d’arbres.
Au Bas-Saint-Laurent, un projet similaire est actuellement sur les rails. « Nous planterons des arbres dans un pâturage selon une densité de 80 arbres à l’hectare. Des épinettes, des peupliers hybrides et des chênes implantés en alternance et protégés par des clôtures électriques augmenteront le confort des animaux », résume André Vézina, professeur à l’Institut de technologie agroalimentaire (ITA) de La Pocatière.
La question qui se pose instinctivement : est-ce que le sylvopastoralisme permettra à l’éleveur d’augmenter les performances de ses animaux? « Nous n’avons pas assez de données pour prétendre que ce concept accroîtra le rendement du troupeau. Nous savons toutefois que les arbres protégeront les animaux du vent et du soleil, qu’ils hausseront le taux de matière organique au sol et généreront certaines économies en atténuant les effets du vent sur les bâtiments. Améliorer la beauté du paysage constitue également un point d’intérêt pour le producteur », conclut-il.