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La Financière agricole du Québec (FADQ) a annoncé des ajustements à l’assurance récolte pour le foin et le maïs fourrager qui permettront d’améliorer la couverture.
La couverture maximale passera de 85 % à 88 % dès 2013 et la prime diminuera de façon « importante » pour ceux qui opteront pour cette couverture combinant la qualité et la quantité.
Cette modification est rendue possible suite à une nouvelle analyse actuarielle des indemnités versées au cours des trois dernières années. L’assurance ayant été moins utilisée, sauf en zone de sécheresse, la FADQ dispose d’une certaine marge de manœuvre.
« C’est un pas dans la bonne direction », a commenté Sylvain Vachon, président de la Fédération de l’UPA d’Abitibi-Témiscamingue, une région « fortement fourragère ».
M. Vachon salue la hausse de couverture et la baisse de prime, mais s’interroge toujours sur la base de fonctionnement de l’assurance. « On a des doutes sur les dérivées climatiques. Il faut qu’on nous prouve que ça marche », insiste le président, qui indique que la FADQ est au courant de cette demande d’« ouvrir le capot » du système d’assurance afin que les spécialistes de l’UPA puissent comprendre la mécanique. « On paye 40 % de la facture, est-ce qu’on peut être une partie prenante », ajoute M. Vachon qui affirme qu’il veut bien croire à l’outil (les dérivées) si on lui prouve son efficacité.
La FADQ a précisé à la Terre qu’elle entendait publier prochainement des explications détaillées sur la méthode d’évaluation des pertes dans le foin.