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Entre leur ordinateur et le travail dans les champs, les producteurs agricoles continuent de préférer le travail au grand air.
Toutefois, s’ils désirent « parfaire leurs connaissances, constate Pierre Lemieux, président d’AGRIcarrières, ils trouveront des bénéfices en participant à des sessions de formation à distance ».
C’est aussi ce que croit Olivier Dupras, conseiller à la formation chez AGRIcarrières. « Les préjugés face à la formation en ligne sont tenaces, constate-t-il. Les producteurs ont le sentiment que s’ils suivent de formation à distance, ils seront laissés seuls devant leur ordinateur ».
AGRIcarrières, le comité sectoriel de main-d’œuvre de la production agricole, a dévoilé hier un document qui servira de base de réflexion sur la pertinence, et les avantages, de donner de la formation en ligne aux agriculteurs.
Il s’agit d’une étude sur l’état des lieux de la formation à distance et en ligne dans le secteur agricole au Québec. Environ 200 producteurs à travers le Québec ont répondu au sondage réalisé par Olivier Dupras dans le cadre de ces travaux.
« Ce que nous avons compris, fait valoir le conseiller à la formation, c’est que les producteurs se montrent ouverts à des propositions pour suivre des formations adaptées à leurs besoins. Mais ils ne connaissent pas les outils qu’on veut leur offrir. Et parce qu’ils ne savent pas, ils ont tendance à dire non ».
Il ajoute : « Il y a pourtant des formules hybrides permettant de suivre des formations à la maison, à distance, et en présence d’un formateur, où le producteur pourra échanger avec d’autres producteurs sur des problèmes communs ».
Hélène Varvaressos, directrice générale d’AGRIcarrières, a jugé important de « documenter » toute la question entourant la formation à distance et en ligne. L’étude sur l’état des lieux a été financée par la Commission des partenaires du marché du travail.