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Dans une ultime tentative pour éviter le démantèlement de l’abattoir de bovins de réforme Levinoff-Colbex, la Coopérative de bovins d’abattage du Québec (CBAQ) dénonce l’inertie du gouvernement libéral.
La Coopérative a convié la presse, ce matin, afin de faire le point sur le projet de relance de l’abattoir Levinoff-Colbex. Forte de ses 535 fermes bovines membres, la CBAQ proposait d’acquérir tous les équipements et immeubles de l’usine de Saint-Cyrille-de-Wendover pour relancer ses activités.
À la fin du mois d’août, Investissement Québec, le principal créancier, a plutôt accepté de vendre les équipements de Levinoff-Colbex à une entreprise désirant les liquider. « Pour les producteurs agricoles du Québec, c’est la pire chose qui puisse arriver », a fait valoir Mario Théberge, l’un des administrateurs de la Coopérative. Il dit craindre la situation de quasi-monopole qui prévaut dans l’abattage de bovins de réforme, avec deux multinationales qui se partagent le secteur.
Devant les caméras, plusieurs représentants ont dénoncé vigoureusement le manque de respect et de considération du gouvernement à leur égard dans la gestion du dossier. « Pour nous, il s’agit d’un désaveu d’Investissement Québec et de nos dirigeants politiques », a poursuivi M. Théberge.
Le maintien d’une structure d’abattage d’envergure au Québec s’avère nécessaire pour une question de bien-être animal, ont insisté les représentants de la CBAQ, en dénonçant le transport de leurs vaches de réforme durant de longues heures vers l’Ontario ou les États-Unis. La réouverture de Levinoff-Colbex permettrait aussi de valoriser le système de traçabilité des bovins en vigueur au Québec, en plus de créer une centaine d’emplois.
Plus de détails dans La Terre de chez nous du 17 septembre.